Cet anniversaire, c’est celui du massacre du 17 octobre 1961. Ce jour-là, bravant le couvre-feu qui leur était imposé, des Algérien·nes manifestaient pacifiquement pour le droit à l’indépendance de l’Algérie. La répression policière fut d’une telle violence qu’elle fit plusieurs centaines de blessés et de nombreux morts.1Roland Pottier : 17 octobre 1961. Rafle sanglante d’Algériens à Paris

Par Pierre Cours-Salies. Le 16 octobre 2023.

Cette date accuse le colonialisme français et rappelle un de ses crimes d’État commis à Paris sous la responsabilité directe du Président de Gaulle.

Plus que jamais, il faut nous élever contre le racisme qui est hérité de cette époque ! Et contre toutes les humiliations et discriminations que subissent les enfants de celles et ceux qui ont eu le courage et la force d’imposer l’indépendance de l’Algérie.

Comme tous les ans, ENSEMBLE! s’est associé à l’initiative.

Le communiqué unitaire ci-dessous montre, à lui seul, comment une large unité est possible pour vaincre l’extrême droite actuelle.

62ᵉ anniversaire du crime d’État commis le 17 octobre 1961

Publié le 11 octobre 2023

Plus de soixante ans après le massacre perpétré par la police française à l’encontre des milliers d’algériennes et d’algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque, les plaies de cette blessure sont encore largement ouvertes dans leur mémoire.

Ce jour-là, cinq mois avant la signature des accords d’Évian, en réaction aux mesures prises par l’État français, la fédération française du FLN algérien (Front de Libération Nationale) a organisé, dans le contexte de la guerre d’indépendance, une manifestation pacifique pour réclamer la levée du couvre-feu, l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Cette manifestation où se mêlaient femmes, hommes et enfants, fut très violemment réprimée par les forces de police de la préfecture de police de Paris. Aujourd’hui le bilan de ce massacre n’est plus contestable : des victimes de violences par milliers, des disparitions et des morts par centaines.

[…] Lire la suite du communiqué et la liste des signataires…
Notes