Le Medef souhaite exclure les intermittents du spectacle de la solidarité interprofessionnelle (UNEDIC) et ce n’est pas nouveau. Il profite aujourd’hui de la générosité du gouvernement à son égards pour aboutir à cet objectif .
Pour défendre et améliorer les droits des intermittent.e.s du spectacle vivant, le mouvement Ensemble, membre du Front de Gauche, sera au côté des artistes et des technicien.ne.s et appelle tous les citoyens à se mobiliser.
Le Medef demande à l’Etat de financer le maintien du dispositif. Nous nous élevons contre ce projet qui mettrait dans les mains des ministères la survie des salarié.e. s précaires de la culture. Ce serait une attaque contre la liberté de création et un nouveau recul pour notre système de solidarité.
La droite et le Medef rêvent d’une vie artistique se résumant au marché mondial et à une vitrine élitiste. Nous défendons au contraire une création libre, articulée à un secteur de l’éducation populaire refondé. La richesse de l’exception culturelle française ne repose pas uniquement sur ses grands équipements et projets, mais aussi sur son foisonnement local, son maillage associatif, la diversité des projets artistiques. S’attaquer aux intermittent.e.s, c’est s’attaquer aussi à tous ceux et celles qui font vivre les salles de spectacles et de concerts, les festivals, le cinéma indépendant…C’est s’attaquer au vivre ensemble et à l’émancipation humaine.
Ce choix de société est devant nous !
Et le gouvernement lui est une nouvelle fois confronté : les déclarations d’intentions ne suffiront pas. Ensemble ! soutient la proposition de réforme du comité de suivi (date anniversaire fixe, intégration des ateliers artistiques, plafonnement des indemnités…) et l’ouverture d’une large réflexion sur la sécurisation des parcours professionnels et le droit de vivre dignement.
La lutte qui s’engage porte des revendications immédiates, mais, bien au delà, doit rassembler tous ceux qui souhaitent construire un monde plus humain.