Yann Le Merrer est victime d’une mesure de révocation de La Poste à compter du 9 janvier.
Interpelée, la ministre de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu s’est empressée de repasser le dossier à son collègue de l’économie et de l’industrie, E. Macron.
Pendant six mois, la Poste avait dû faire face à une grève revendiquant l’embauche de contractuelLEs, s’opposant à la réorganisation des services qui aggravent les conditions de travail, suppriment des emplois.
Aujourd’hui, elle se venge en révoquant un des dirigeants de la grève et en criminalisant son activité de responsable syndical. C’est une première depuis 1951.
La Poste qui affecte de défendre la liberté d’expression après les attentats des 7 et 9 janvier fait la chasse aux syndicalistes et veut empêcher l’exercice des droits syndicaux.
Cette répression s’inscrit dans une normalisation libérale pour mettre fin au service public de La Poste.
De nombreux postiers grévistes sont également visés par des mesures de suspension, des conseils de discipline des procédures de licenciement.
« Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire », a signé la pétition contre sa révocation, s’associe au mouvement de solidarité avec Yann,
Un bras de fer est engagé avec la direction de La Poste qui compte bien faire jurisprudence avec la révocation de Yann.
La lutte unitaire contre la répression à l’égard des syndicalistes doit continuer, contre la révocation et pour la réintégration de Yann Le Merrer.