Cinq associations tirent le signal d’alarme.
Depuis 2012, si la mise en rétention administrative a très légèrement diminué, les expulsions ont augmenté de15%.
45 000 personnes se sont retrouvés en centre de rétention en 2013, ils étaient 47 000 en 2012, alors que F. Hollande avait déclaré que ce ne devait être que l’exception. Pire, des enfants ont été placés dans cette situation.
En 2013, il y a eu 44 000 expulsions (39 000 en 2012), départements d’outre-mer inclus.
La situation à Mayotte est terrible : beaucoup de mineurs sont en rétention.
Des jeunes scolarisés ont toujours menacés d’expulsion, c’est le cas de Yero inscrit dans un lycée parisien.
La promesse de M. Valls, quand il était ministre de l’intérieur, d’examiner de façon bienveillante les grévistes de 2009, n’a été que très partiellement suivi d’effet. Certains ont été expulsés dans les pires conditions comme Moussa Magassa dans le 93.
Quant aux Roms, toujours pourchassés, renvoyés, ils ne disposent pas des mêmes droits alors qu’ils sont citoyens européens.
A Calais et à Rome, des manifestations racistes visent à faire des immigrés les responsables de la crise qui frappe la population.
Des mobilisations existent pour s’opposer aux expulsions, pour le retour des expulsés., mobilisations qu’il faut développer.
Pour « Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire », développer une solidarité active avec les sans-papiers, les Roms, les immigrés, s’opposer à tous les manifestations de racisme, est une urgence.
La lutte pour la dignité, la régularisation permettant le droit au séjour et au travail, le droit de vote, l’arrêt des expulsions, fait partie intégrante du projet d’alternative politique, sociale et écologique indispensable pour redonner espoir à gauche.