Le 17 juin, neuf militants de la Confédération Paysanne passeront en procès en appel. Leurs torts ? Avoir occupé le siège social de l’entreprise Ramery, propriétaire de la ferme-usines des 1000 vaches dans la Somme, avoir démonté symboliquement quelques pièces de cette ferme-usine, avoir refusé de donner leur ADN. En réalité, c’est au droit à la contestation et aux libertés syndicales que la Justice s’en prend.
On sait pourtant que non seulement Ramery veut imposer un modèle agricole destructeur de emploi paysan et de l’environnement, mais aussi qu’il est dans l’illégalité totale, puisqu’il dépasse le nombre de vaches autorisées par l’administration.
Le combat des syndicalistes paysans est celui de tous ceux et toutes elles qui défendent une agriculture paysanne, respectueuse des hommes et de l’environnement dans des territoires vivants, garante d’une alimentation de qualité pour tous et seule capable de « refroidir » le climat. Bref, une agriculture qui tourne le dos au productivisme, pour répondre aux besoins des populations et des paysans.
Faisons de la défense des neuf militants de la Confédération Paysanne le procès de l’agriculture productiviste !
Tous et toutes à Amiens le 17 juin !