Le 14 février dernier, une vingtaine d’étudiant-e-s ont souhaité rappeler leur opposition à la nouvelle réforme du Master lors du Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté à Besançon.
Face à cette action, qui se voulait avant tout symbolique et pacifique, la réponse de l’Université et de la Préfecture ont été totalement disproportionnées : intervention des forces de l’ordre d’une rare violence dans une université et 19 interpellations.
La Préfecture et l’Université ont alors doublé la répression d’une campagne de désinformation en attribuant des dégradations aux étudiant-e-s, en mentant sur le statut d’étudiant-e-s des personnes mobilisé-e-s ou en retenant la « séquestration » comme chef d’accusation, alors même que des élu-e-s présent-e-s et des vidéos prises sur place contredisent cette « version » des pouvoirs publics, imputant les dégradations aux « forces de police » et montrant bien que des accès étaient ouverts. L’objectif de l’Université et de la Préfecture est clair : invoquer une “séquestration” fantasmée pour justifier une répression violente du mouvement étudiant.
« Ensemble! », mouvement politique de transformation sociale et écologique, ne peut que s’inquiéter de la banalisation de ce type de répression et adresse toute sa solidarité aux étudiant-e-s et aux syndicats de l’Université de Franche-Comté qui s’opposent à cette nouvelle criminalisation du mouvement social et qui souhaitent rétablir la vérité.
« Ensemble! » rappelle également sas critiques face à une réforme du Master, votée à Noël, dont l’application suscite une inquiétude croissante dans la communauté universitaire.