novembre, sous l’inculpation de «violences volontaires ».
Les faits remontent au 24 mars devant le lycée Bergson (Paris 19e). La vidéo montrant ces deux policiers frappant avec brutalité plusieurs lycéens, dont l’un d’entre eux était déjà en état d’arrestation et maintenus par deux autres policiers, avait fait le tour des réseaux sociaux et les rédactions.
Malheureusement, le 15 septembre dernier, des manifestants ont été, à nouveau, victimes de violences policières. A Rennes, c’est un jeune d’Ensemble! qui a été matraqué au sol. A Paris un syndicaliste de Sud Santé Sociaux, alors qu’il avait fini de manifester, a reçu un éclat de grenade et perdu l’usage d’un oeil.
C’est par dizaines que se comptent les victimes de violences policières depuis le début des manifestations contre la loi EL Khomri.
Récemment, un collectif de 68 victimes s’est adressé au Défenseur des droits pour faire reconnaître leur statut de victimes.
« Ensemble! » renouvelle sa condamnation des violences policières, s’associe aux démarches entreprises et apporte tout son soutien aux victimes des violences policières.
Nous exigeons l’interdiction des lanceurs de balles et des grenades de désencerclement.
Il faut que toute la lumière soit faite sur ces violences policières, que leurs auteurs soient identifiés et poursuivis.
La responsabilité de B. Cazeneuve est directement engagée.
Il doit répondre de ses choix en matière de maintien de l’ordre.