Un article du site Web israélien +972 Magazine, nous a semblé important à partager. Il met en évidence la place centrale de la détention et de l’emprisonnement dans l’occupation et le contrôle par Israël des Palestinien·nes.
Ce que les Israéliens ne demanderont pas à propos des Palestiniens libérés contre des otages
La liste des Palestiniens qui devraient être échangés contre des Israéliens devrait provoquer une réflexion sur le rôle de l’emprisonnement de masse dans l’occupation.
Plus tôt dans la journée, Israël et le Hamas ont finalisé les détails d’un accord visant à suspendre les hostilités dans la bande de Gaza près de sept semaines après le début de la guerre. L’accord comprend un cessez-le-feu de quatre jours et un échange de 50 otages israéliens contre 150 « prisonniers de sécurité » palestiniens, avec la possibilité de nouveaux échanges par la suite.
Ce sont des conditions que le Hamas aurait proposées à Israël il y a quelques semaines au début de la guerre, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a préféré lancer une attaque totale contre la bande de Gaza assiégée, tuant plus de 14 000 Palestiniens, avant d’envisager un accord – même au détriment de la sécurité et du bien-être des otages israéliens.
Israël a publié les noms de 300 prisonniers palestiniens qu’il envisage de libérer dans le cadre de l’accord ou lors de la libération d’autres otages israéliens, afin de permettre des recours légaux devant les tribunaux israéliens contre la libération d’individus spécifiques. Tous les otages et prisonniers qui seront échangés à ce stade sont des femmes et des mineurs. Pourtant, de nombreux membres de la droite israélienne, et peut-être même le grand public, estiment que le gouvernement fait une concession importante en libérant de dangereux « terroristes » au nom de quelques otages.
En lisant la liste des prisonniers palestiniens dont la libération est prévue, la première chose qui vous frappe est leur âge. La grande majorité d’entre eux – 287 – est âgée de 18 ans ou moins, et cinq n’ont que 14 ans, ce qui pose la question suivante : comment un garçon de 14 ans devient un « prisonnier de sécurité » ?
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Pour lire la suite de l’article de Orly Noy en français…
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