Gisèle Halimi, avocate célèbre, est morte en 2020. Une première cérémonie d’hommage avait été rapidement envisagée puis reportée sine die. Depuis, un geste de reconnaissance de la France à Gisèle Halimi a été demandé, à plusieurs reprises, de la part d’élu·es et d’une partie de sa famille.

Des associations féministes demandaient son entrée au Panthéon. Cette demande avait même été soutenue par soixante-seize parlementaires de la majorité au mois de novembre 2022. Pourtant, Emmanuel Macron, fait toujours preuve de réticences.

On peut s’interroger sur les raisons de ces multiples hésitations. Pour celles et ceux qui connaissent mal ou de façon incomplète la vie et les engagements de Gisèle Halimi, la lecture de sa biographie pourra donner quelques indications.

Le mouvement qu’elle a contribué à créer, donne un bon résumé de ses combats dans une présentation : « Gisèle Halimi, co-fondatrice de « Choisir la cause des femmes » ». Mais, Wikipédia lui a consacré également un « bon article » – « Gisèle Halimi » – nettement plus détaillé et qui mérite d’être lu si on souhaite en apprendre davantage sur son parcours.

La présidence de la République a finalement annoncé, jeudi 2 mars 2023, qu’une cérémonie d’hommage à l’avocate va être organisée, le 8 mars 2023, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Violaine Lucas, Présidente de Choisir la cause des femmes, a adressé au Président de la République, une lettre déclinant son invitation à l’hommage prévu.

L’association a rendu publique cette lettre qu’elle commente ainsi : « Nous ne participerons pas à cette manipulation politique qui ne trompe personne ».

Pour lire la lettre, cliquez sur le lien : « Hommage national à Gisèle Halimi : pourquoi Choisir n’y participera pas. »