Mariam Abu Daqqa arrêtée ! Jusqu’où Darmanin ira dans l’abjection ?

Mariam Abu Daqqa (ou Abudaqa), militante féministe reconnue, est venue en France à l’invitation d’associations de solidarité, notamment du Collectif Palestine en résistance, de l’UJFP et de l’AFPS. Elle venait expliquer le combat des femmes palestiniennes, et en particulier de celles de Gaza.

Arrivée en France avant le 7 octobre, elle n’a pu honorer toutes les invitations reçues.

Le ministère de l’Intérieur, par l’intermédiaire de ses Préfets, s’est acharné à interdire les réunions. Il est allé jusqu’à l’assigner à résidence avant expulsion.

Heureusement, l’annulation d’arrêtés par la justice a permis à Mariam de s’exprimer dans plusieurs réunions. Chacun·e a pu découvrir la force de son engagement pour les droits humains et sa capacité à surmonter les terribles informations reçues sur le sort de membres de sa famille.

Aucune de ces réunions n’a posé le moindre problème de sécurité.

Mais le ministère de l’Intérieur, dans sa volonté de criminaliser toute parole palestinienne, a inventé un risque pour l’ordre public et a obtenu un ordre d’expulsion. Il tire argument des anciennes responsabilités de Mariam au sein du FPLP, organisation pourtant membre de l’OLP représentation reconnue du peuple palestinien.

Cette nuit, il a fait arrêter brutalement Mariam alors même qu’elle dispose d’un billet d’avion pour Le Caire, où elle souhaite se rendre sans délai.

Inhumanité du traitement de cette militante. Affichage supplémentaire du soutien au gouvernement suprémaciste israélien. La France se disqualifie un peu plus.

ENSEMBLE ! assure Mariam de sa totale solidarité, demande sa libération immédiate et appelle toutes les organisations démocratiques à s’associer à cette exigence.

Bagnolet, le 10 novembre 2023
ENSEMBLE!
Mouvement pour une alternative de Gauche Écologiste et Solidaire


Dernières nouvelles : Selon nos informations, Mariam a été expulsée. Elle a été placée, le 10 novembre, dans un avion pour le Caire, encadrée par deux policiers.

Son arrestation a été violente.1Violente arrestation cette nuit de Mariam Abudaqa : une honte supplémentaire pour la France

Les trois jours de détention ont été particulièrement pénibles (refus de lui fournir ses médicaments, interrogatoire à trois heures du matin, etc.).

Dans l’avion, son portable lui a tout de même été rendu et elle a quand même pu participer en direct à une conférence de presse improvisée in extremis en fin d’après-midi.

Notes