L’extrême droite constitue-t-elle une menace pour les processus d’émancipation en Amérique indo-afro-latine ?

Carte du Brésil

La commission internationale d’ENSEMBLE! organise une visioconférence à ce sujet et vous invite à y participer

Jeudi 16 mars à 18 heures 30

avec l’intervention de Thomas POSADO
Docteur en science politique à l’Université Paris-8, chercheur associé au CRESPPA-CSU et co-directeur avec Franck Gaudichaud de l’ouvrage Gouvernements progressistes en Amérique latine (1998-2018). La fin d’un âge d’or, publié en 2021 aux Presses Universitaires de Rennes.
Pour participer à la visioconférence :
https://us02web.zoom.us/j/81974096629? pwd=VWxLalZOKytJRk96dlc5VXpWbUo0QT09
ID de réunion : 819 7409 6629 Code secret : 352594

Pendant la période, dite de l’« âge d’or » des gouvernements progressistes latino- américains, les tentatives de déstabilisation n’ont jamais cessé.

Des coups d’État militaires et institutionnels au Honduras (2009), au Paraguay (2012), au Brésil (2016) et en Bolivie (2019) ont remis en cause ce début d’hégémonie de la gauche.

Depuis 2018, les principaux États indo-afro-latino-américains ont à leur tête des gouvernements issus de forces classées à gauche. Ce retour « des gauches » au pouvoir, parfois à la suite de mobilisations sociales importantes, s’est concrétisé avec l’élection de dirigeants progressistes au Mexique (2018), en Argentine (2019), en Bolivie (2020), au Pérou, au Honduras, au Chili (2021), en Colombie (juin 2022) et celle in-extremis de Lula au Brésil (novembre 2022).

Mais, le récent coup d’État au Pérou marque un avertissement.

D’autant plus que, si la gauche gagne les élections, l’extrême droite n’est pas loin derrière (Brésil, Chili, Pérou). Depuis quelques années, elle effectue une percée historique dans la région. Elle est même devenue une force politique majeure dans certains pays et elle pourrait s’avérer un obstacle majeur pour les processus d’émancipation.