Dimanche 16 février 2025, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, une soirée antifasciste organisée par un collectif kurde a été attaquée. Les nervis liés au GUD ou à d’autres obédiences d’extrême droite identitaire, se croient tout permis. Un front antifasciste le plus large possible doit se construire de toute urgence.
Mobilisation et autodéfense contre les exactions de l’extrême droite !
L’attaque perpétrée, dimanche 16 février 2025, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, à l’entrée des locaux de l’ACTIT (Association Culturelle des Travailleurs Immigrés Turques) où était projeté le film « Z » de Costa Gavras, dans le cadre d’une soirée antifasciste organisée par le collectif kurde Young Struggle, montre que, même dissous, les nervis néonazis liés au GUD et à d’autres obédiences de l’extrême droite identitaire, se croient désormais tout permis.
N’ayant pu pénétrer dans les locaux, la trentaine de nervis est repartie en criant « Paris est nazi » et « Lyon aussi est nazi ». Les obsessions identitaires, racistes et xénophobes de l’extrême droite, étant présentes désormais dans les discours du Premier ministre et de nombre de ses ministres, ne peuvent qu’encourager ces démonstrations violentes.
Cette attaque a fait un blessé, roué de coups et victime d’un coup de couteau destiné à tuer. Nous apportons tout notre soutien à ce camarade et au collectif Young Struggle. Paul, postier syndiqué à la CGT, victime de ce raid violent, n’a pas tardé à réagir après sa sortie de l’hôpital en appelant à « porter partout l’antifascisme ». De son côté, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a appelé à la « résistance », tandis que L’Union syndicale Solidaires déclarait que « La seule réponse face aux fascistes est l’organisation collective et la lutte ».
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