Plusieurs dizaines de collectifs, de personnalités, d’artistes et de militant·es actifs dans les quartiers populaires ont publié une tribune. Elle demande au Nouveau Front populaire que des personnes de terrain soient en responsabilité et puissent faire appliquer des politiques publiques en faveur de tous « les habitants modestes ».
Pas de Nouveau Front populaire sans les quartiers populaires
Par collectif. Publié le 13 juillet 2024 par Politis.
Lors des élections européennes, et de nouveau lors des premiers et seconds tours des élections législatives, la mobilisation importante dans les quartiers populaires a, pour une bonne part, permis au Nouveau Front populaire d’arriver en tête. Conscient.e.s d’être les éternelles premières cibles du projet raciste de l’extrême droite et de ses associés, celles et ceux qui ont incarné cette mobilisation ont largement contribué à contenir l’avancée du Rassemblement national.
Cela confirme ce que l’Assemblée des quartiers exprime dans son essence, à savoir que les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques, bien au contraire. Un grand esprit de responsabilité anime les habitants, habitantes, et les organisations des quartiers qui la jouent collectif. Pourtant, ils sont souvent écartés des investitures pour des candidatures là où ils vivent et agissent, ainsi que des postes à responsabilité pour lesquels ils possèdent toutes les compétences et les expériences nécessaires.
Cependant, bien que la plupart des rares candidat.e.s issu.e.s de ces quartiers investi.e.s sous la bannière du Nouveau Front Populaire n’aient pas été élu.e.s, leurs scores au premier et au second tour restent impressionnants. Ces résultats expriment une exigence pour l’avenir : que des personnes de terrain, porteuses des valeurs de gauche, soient présentes aux postes de responsabilité et de décisions politiques.
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