Pour des services publics, partout, pour toutes et tous
Pour la victoire des cheminots
Pour battre Macron : un an c’est déjà trop !
C’en est trop ! Les mensonges du gouvernement se retournent contre lui. Il parle de la « dette de la SNCF ». C’était à l’Etat de payer les investissements et pas aux usagers ni aux cheminots. Ces gâchis d’hier ne leur donnent pas raison aujourd’hui. Qui a décidé ? Qui en a profité ? Leur but est de servir les intérêts privés.
Les premières « informations téléguidées » se retournent contre le gouvernement et les forces de droite. Le statut des cheminots n’est pas une cause des problèmes de la SNCF. Cette « communication gouvernementale » a d’autres buts.
Il s’agit de réduire les services publics : ils sont un élément décisif de l’égalité entre les territoires et les individus, entre les femmes et les hommes ; mais le patronat veut une source de profits.
Au lieu de lutter contre le chômage, ils combattent les chômeurs. Il s’agit de casser notre système de retraites… en 2019. Réduire les forces, les possibilités de lutte, voilà le but du gouvernement.
La grève des cheminots a une place décisive.
Les actes de solidarité, le soutien financier, le montrent : le gouvernement peut perdre… si les actes de solidarité se multiplient. Par notre action tous ensemble pour les caisses de solidarité :
– pour marquer les liens avec les autres services publics,
– pour préparer les prochaines manifestations.
Toutes les luttes actuelles  se heurtent à la même politique : Carrefour, Hôpitaux, chauffeurs Uber, étudiants et enseignants, sans papiers, migrants… Nous avons devant nous quelques semaines pour battre Macron.  Son programme de destruction des formes de solidarité a un but : imposer une société de compétition pour la réussite de ses « élites ».  Nous sommes avertis : à bas l’égalité…tous les droits seront effacés.
Il faut dire NON. Des millions de personnes, le comprennent grâce à la grève des cheminots,
Avec eux, les appels à la grève des services publics et interprofessionnelle doivent être soutenus : le combat des cheminots est celui de toutes et tous. La mobilisation des universités prend de l’ampleur contre la sélection. Ensemble soutient les journées de mobilisations syndicales  (10 avril, 14 avril, 19 avril…) et appelle aux manifestations du 1er Mai et du samedi 5 mai.
Nous devons avoir une constante : pour battre Macron aucune division ! Les initiatives sont discutées unitairement. La convergence des luttes et l’unité sont essentielles.
Le MEDEF, Macron et son monde, veulent assommer, détruire le mouvement syndical et démocratique : laisser un désert syndical, un désert de services publics dans de nombreux territoires, un désert démocratique avec la réforme de la Constitution.
Partout, tenons des réunions, formons des collectifs, des assemblées. Consolidons l’unité : ce sont les victoires contre Macron qui permettront de rejeter le mal qu’il a déjà fait en détruisant les garanties du CDI, les droits au contrôle de la santé dans les entreprises et tous les droits syndicaux. Avec un large soutien populaire, dans les manifestations et dans les grèves, il est possible de dire « Macron, un an ça suffit ! »
Adopté par le Collectif National d’Ensemble des 7 et 8 avril 2018