La nouvelle municipalité de Bordeaux a convoqué la commission Mémoire et lutte contre le racisme et l’antisémitisme en reprenant tous ses membres mais en y ajoutant des membres du réseau Sortir du colonialisme qui a édité le Guide du Bordeaux colonial et de la métropole bordelaise, dont le porte-parole de l’UJFP Aquitaine, André Rosevègue.
Cette invitation a provoqué immédiatement le chantage à la démission du CRIF et de la LICRA, dénonçant l’invitation à une association antisioniste.
Dès le lendemain, la LICRA et le CRIF se répandaient dans la presse et par communiqués, immédiatement suivis par la liste d’opposition de droite dénonçant une invitation à l’UJFP comme faute politique lourde du nouveau Maire. Relais par des titres comme Valeurs actuelles avec attaques nominales contre André Rosevègue…
« Dans un but d’apaisement », le maire suspendait les travaux de la commission et demandait la rédaction d’une « Charte » que devraient signer les membres de la commission avant de pouvoir y participer.
Ainsi, la LICRA et CRIF instrumentalisent des désaccords pour diviser la mobilisation contre le racisme sous toutes ses formes alors que le rassemblement de tous est plus que jamais nécessaire.
Il existe un débat ouvert en France sur l’analyse des racismes. Toutes et tous ne reprennent pas l’analyse dite décoloniale à laquelle participe l’UJFP. Mais cette association a sa place dans une commission contre le racisme.
Nous espérons donc que la mairie maintiendra son invitation malgré la tentative politicienne de la mettre à l’écart et dénonçons les calomnies portées contre André Rosevègue.