Contre les crimes policiers, les violences d’État, solidarité avec la révolte de la jeunesse et des quartiers populaires.
Le forum national « Organisons-nous pour construire l’alternative » s’est tenu le 2 juillet. Il a réuni environ 170 personnes. Les débats en plénière ont été filmés et seront disponibles prochainement. Il devrait également y avoir des restitutions écrites des débats en petits groupes. Un premier texte a été rédigé par le groupe d’animation issu du forum.
Nous sommes révolté·es par le meurtre de Nahel. Ces crimes policiers, inséparables du racisme systémique dans l’institution policière et des politiques de répression des quartiers populaires, doivent cesser. Nous n’oublions pas Nordine et Meryl, Amine, Ali, Adama, Alhoussein, Maïcol, Wissam, Lamine, Olivio, Sabri, Yanis, Raihane, Zineb, Liu, Rémi, Steve, Cédric, Rayana, Malik Oussekine, et tous·tes les autres victimes tué·es en France par la police. Nous n’oublions pas que ces meurtres s’inscrivent dans une longue histoire répressive dans les colonies, les banlieues, les quartiers populaires, à laquelle n’ont jamais cessé de répondre des luttes pour l’égalité, la justice et la dignité.
À l’issue du forum national « Organisons-nous pour construire l’alternative », nous revendiquons notre solidarité avec la révolte de la jeunesse des quartiers populaires. Nous sommes solidaires des familles, habitant·es qui s’inquiètent pour leurs jeunes, pour leurs quartiers, pour l’avenir. Nous alertons sur la menace néo-fasciste, et notamment les patrouilles d’extrême-droite qui se développent ces derniers jours. Anticapitalistes, antiracistes, anti-impérialistes, féministes, anti-validistes, écologistes, autogestionnaires : notre responsabilité est de soutenir la jeunesse et les quartiers populaires qui se soulèvent, se défendent et se révoltent contre les violences policières, le racisme et les injustices sociales. Notre rôle est de lutter contre la répression et la stigmatisation des banlieues, des migrant·es, et de toutes celles et tous ceux qui subissent quotidiennement le racisme, l’exclusion et toutes les lois racistes du gouvernement.