Notre camarade Colin Falconier a réagi au déferlement d’images et de commentaires sur le couronnement de Charles III. Un texte qui conjugue analyse de fond et rappels historiques sans omettre une dose d’humour !
La monarchie britannique symbolise l’idée que les inégalités sont naturelles et que le peuple à un devoir de respect et même de déférence envers ceux et celles qui « règnent sur nous ».
Le couronnement de Charles III fait penser au scénario d’un mauvais film hollywoodien des années 1950. Il est difficile, en effet, de ne pas sourire au vu d’un homme un peu âgé (à 73 ans, il attend son tour depuis l’accession de sa mère Elizabeth II en… 1952) portant entre autres un long manteau brodé en or (il doit changer de costume plusieurs fois pendant la cérémonie), accompagné de sa reine, Camilla, qui fut longtemps sa maîtresse.
On sourit un peu moins en apprenant que sa couronne dite « de Saint-Edouard » est conçue en or massif et sertie de 444 pierres précieuses. Misère, cependant, à côté de la couronne « impériale d’apparat » qui est décorée avec 2868 diamants, 273 perles, 17 saphirs, 11 émeraudes et 5 rubis.