Depuis plusieurs mois, les salarié·e·s des sept hôtels du groupe Melia en région parisienne se battent, avec leurs syndicats, contre une restructuration de 82 postes. 46 transferts sans indemnités vers une sous-traitance bidon pour des salarié·e·s parmi les plus précaires (femmes d’un certain âge, souvent en famille monoparentale) et 36 licenciements, dont 16 bagagistes, supprimés des hôtels, ce qui augmentera la charge du travail pour le personnel de la réception.
Melia est un grand groupe international qui faisait des profits avant la pandémie. Si la situation actuelle l’a amené à fermer temporairement six de ses sept hôtels en France, il bénéficie du paiement par l’État du chômage partiel et a reçu de nombreuses aides publiques au cours des années.
Ensemble, mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire, soutient la lutte contre ce plan de licenciement et d’externalisation. À Melia comme ailleurs, des entreprises dont les dirigeants se sont enrichis pendant des années licencient et restructurent en pleine pandémie. Ce n’est pas aux travailleurs·ses de payer la crise !
Ensemble appelle à rejoindre les actions organisées par les salarié·e·s de Melia et leurs syndicats et pour l’interdiction des licenciements.
Nous encourageons à participer au rassemblement du vendredi 23 avril à 11h à Paris devant l’hôtel Melia Villa Marquis au 35, rue Jean Goujon (métro Alma-Marceau).