Les dirigeants de la COOPERL (qui n’a de coopérative que le nom) ont déclenché une attaque en règle contre les salarié-es de l’entreprise de Lamballe et des autres sites.
Par une gestion brutale, des méthodes patronales du 19° siècle, ils veulent baisser de 300 à 600 euros par an les rémunérations d’un personnel qui a déjà subi le passage aux 37h payées 35 et est soumis à des conditions de travail de plus en plus difficiles.
Ce cas n’est pas isolé : les groupes de l’agro-alimentaire et particulièrement de la filière porcine pressent le citron par les deux bouts ( salariéEs et éleveurs ) pour essayer de pérenniser un modèle agricole qui va dans le mur en précarisant chaque jour un peu plus salariés et producteurs, tout en touchant sans vergogne de l’argent public sans contrôle sur son utilisation.
Pourquoi se gêner quand le gouvernement, au travers de la loi El Khomri, donne le signal de la régression sociale en essayant de casser le Code du travail !
L’unité des organisations syndicales, des salarié-es de la Cooperl et le soutien de la population sont essentiels pour que cette lutte que nous soutenons soit victorieuse.
Ensemble Côtes d’Armor! Le 9 mars 2016.