Argumentaire N°3
Travailler plus, dit Macron ! Provocation !
Il l’a répété 12 fois dans ses vœux du Nouvel An. Il veut être le contremaître de la société France.
Macron veut récupérer de l’argent.
C’est un aveu : sans les travailleurs et les travailleuses, il n’y a aucune richesse !
Mais ils et elles en sont dépossédé·es par les « possédant·es » capitalistes.
Agissons pour l’autogestion sociale contre la propriété privée
La Sécurité sociale, les services publics : les conquêtes sociales doivent être autogérées.
La retraite est une liberté. Les cotisations la financent avec une caisse sociale commune.
Augmenter les salaires, c’est augmenter les ressources pour les retraites. C’est reprendre du pouvoir d’agir.
La société et le travail doivent avoir du sens : le bien commun.
Aujourd’hui, les salarié·es, les travailleuses et les travailleurs indépendant·s sont méprisé·es. Le management capitaliste les transforme en machine à cash.
Le travail devient absurde. Les jeunes et beaucoup de Français ont raison de chercher un travail qui ait du sens, tourné vers la solidarité, la convivialité, vers une démocratie écologique discutée collectivement.
Les chômeurs doivent avoir le droit de choisir un bon travail. Sans pénalité.
Il n’est donc pas question de travailler plus pour enrichir une minorité. Il n’est pas question d’attendre jusqu’à 64 ans, d’accroitre les contrats précaires, le temps partiel imposé (surtout aux femmes). Aujourd’hui, près de la moitié des personnes entre 55 et 65 ans sont hors de l’emploi. Elles sont au chômage, ou trop usées par un travail pénible.
Si on vit plus longtemps, c’est justement grâce à la Sécurité sociale ! Pas question de revenir en arrière. Il faut au contraire réduire la durée du travail à 32h, pour supprimer le chômage, créer des emplois de qualité et motivants.
La richesse collective vient du travail : elle appartient à toutes et tous
Les retraites représentent 340 milliards d’euros (en 2018). Et la protection sociale totale 750 milliards, soit un tiers de la richesse globale (PIB). C’est une richesse socialisée.
En 1990, les cotisations (salariales et patronales) finançaient 75% de la protection sociale.
En 2018, les cotisations ne représentent plus que 56%, parce que les cotisations patronales sont bloquées ou allégées (65 milliards en moins chaque année). Ce que les entreprises ne payent plus, c’est la CSG qui le paye (26% des ressources).
Cette injustice doit être renversée.
Rétablissons les élections à la Sécurité sociale pour rendre le pouvoir à ceux et celles qui créent la richesse.
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