Une guerre d’agression dans laquelle persiste Poutine.
Malgré l’échec du plan initial de conquête de Kiev pour mettre en place un pouvoir inféodé à Moscou, malgré des pertes humaines et matérielles considérables subies par l’armée russe, Poutine ne lâche pas prise. Tout est mis en œuvre pour une occupation de l’ensemble du Donbasss et renforcer l’emprise sur les régions riveraines de la Mer noire. Il fait planer le chantage de l’utilisation de l’arme nucléaire et verrouille le blocus maritime qui empêche les exportations de céréales, quitte à menacer de famine nombre de pays du Sud.
Une guerre qui est une tragédie dont le peuple ukrainien est victime : des dizaines de milliers de morts et de blessés, des populations bombardées et condamnées à l’exil, des villes rasées…
Pour l’opinion internationale une guerre qui dure c’est le risque d’une guerre qui lasse.
L’émotion initiale devant l’horreur et l’injustice s’émousse, les désaccords sur ce qui est fait ou pas s’exacerbent.
Ne laissons pas la solidarité avec l’Ukraine s’affaiblir.
Plus que jamais la résistance du peuple ukrainien a besoin de notre solidarité.
Plus que jamais il nous faut agir pour :
° Accueillir tous les réfugiés.
° Amplifier les mesures pour donner à la résistance ukrainienne ce dont elle a besoin, en aide humanitaire, militaire, en soutien politique.
° Renforcer les sanctions économiques à l’égard de Moscou et des oligarques russes.
° Annuler la dette de l’Ukraine.
° Exiger la levée du blocus sur les exportations de céréales.
° Accepter la candidature de l’Ukraine d’adhésion à l’Union européenne.
De tout cela, débattons-en le 11 juin, à Paris, et le 14 juin, à Lyon, à l’occasion des 4 heures de solidarité avec l’Ukraine.