Un avis historique de la CIJ
Le 19 juillet 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Courageusement, les juristes assument leur responsabilité et disent enfin le droit. La CIJ vient donc de trancher de nombreuses questions qui faisaient encore l’objet de débats publics ces derniers mois.
Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.
L’État d’Israël est de plus en plus isolé à l’échelle internationale.
Il va l’être d’autant plus que l’avis de la CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.
Mais, les forces du racisme, du colonialisme, de l’impérialisme n’ont que faire des avis, des jugements, des paroles et des larmes. Israël s’appuie toujours sur l’impunité ancienne et totale donnée par ses alliés américains et européens. Trump, Biden, K. Harris et le Sénat des États-Unis accueillent « Bibi » en complice.
Macron, lui, accueille aux JO du « deux poids, deux mesures » le président israélien Herzog. Ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.
Pour ne plus mourir, pour empêcher Netanyahou de poursuivre sa politique génocidaire, les Palestinien·nes ont d’urgence besoin d’actes.
ENSEMBLE! exige et milite pour : l’arrêt des livraisons d’armes à Israël, la rupture des accords de coopération économique et le cessez-le-feu immédiat et permanent.
Bagnolet, le 6 août 2024
ENSEMBLE!
Mouvement pour une Alternative de Gauche Écologiste et Solidaire
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