Le 25 novembre, c’est la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Dimanche, nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent.
STOP à toutes les violences sexistes et sexuelles !
Par la Commission féministe d’ENSEMBLE!. Le 22 novembre 2023
Le 25 novembre est la journée internationale contre les violences à l’égard des femmes. Les médias font de plus en plus état des « féminicides conjugaux ». Des actrices dénoncent leurs agresseurs…
Mais comment rendre compte de toutes les violences quotidiennes subies par les femmes ? Violences sur les femmes de plus de 75 ans, violences contre les trans (non prises en compte dans les statistiques), violences psychologiques, violences au travail, violences médicales et gynécologiques…
Les mesures à appliquer sont connues : dès l’enfance, une éducation à l’égalité ; tenir compte de la parole des femmes ; mettre fin à l’impunité des agresseurs ; ouvrir des places suffisantes en hébergement d’urgence ; de réelles formations des personnels de police, de justice ; des moyens réels pour les associations qui accompagnent les femmes victimes ; la délivrance ou le renouvellement du titre de séjour pour les femmes étrangères ; des droits propres pour les femmes migrantes ; etc.
Alors que l’égalité salariale n’est toujours pas appliquée, le gouvernement ne fait qu’augmenter la précarité et la pauvreté des femmes en mettant en place des contre-réformes (assurance-chômage, la loi Travail…). Un tiers de la population active vit dans la pauvreté. Ce sont majoritairement des femmes et des jeunes. Les difficultés économiques des femmes ne peuvent qu’alimenter la spirale des violences au travail, mais aussi dans la sphère domestique. Les inégalités économiques sont un aspect du patriarcat auquel il faut s’attaquer constamment.
Les choses ne changeront vraiment que lorsque l’on s’attaquera à la source de ces violences : les inégalités hommes/femmes. Les violences sexistes sont à la fois l’expression la plus dure de la domination qui persiste sur les femmes et le reflet d’une organisation sexuée de notre société. En son sein, femmes et hommes ont légalement les mêmes droits, mais elles et ils n’ont pas les mêmes statuts et les mêmes possibilités d’émancipation.
Pour compléter, ne manquez pas notre Lettre d’ENSEMBLE! n° 83.
C’est un numéro spécial contre les violences faites aux femmes