Les néofascistes s’imposent par la terreur à Callac

Après des semaines de pression intense de la part de l’extrême droite, la municipalité de Callac (Côtes-d’Armor) a décidé de renoncer au projet d’accueillir sur le territoire de la commune un centre d’accueil pour des familles de réfugié·es en partenariat avec un fonds de dotation parisien.

Extérieur·es, pour leur très large majorité, à Callac, défaits numériquement par des contre-manifestant·es dans la rue, les néofascistes ont imposé, par la terreur quotidienne, l’abandon du projet « Horizon » visant à accueillir des familles de réfugié·es. Les néofascistes ont utilisé tous les moyens : tags sur la mairie et sur des façades d’habitations privées ; attaques personnelles, écrits injurieux, menaces de viol et de mort sur certain·es élu·es, ; présence menaçante pendant la tenue des conseils municipaux ; intimidation de la population pour une large part favorable au projet d’accueil.

Soutenu·es, à l’initiative du Comité de Vigilance Antifasciste, contre les intimidations néofascistes par diverses organisations populaires, les élu·es de Callac n’ont pas pu véritablement profiter d’une réelle protection fonctionnelle. L’attitude de la préfecture des Côtes-d’Armor a été plus qu’ambiguë.

Qui peut penser que cela n’a aucun lien avec l’actuel projet de loi Darmanin et avec la multiplication de circulaires visant à « trier » parmi les migrants. Qui peut nier qu’il s’agit, finalement, de plaire à l’extrême droite ?

C’est qu’en réalité les projets de Macron-Darmanin encouragent la surenchère néofasciste.

L’urgence est au renforcement d’un large front contre les menaces néofascistes, contre les projets du gouvernement sur l’asile et l’immigration, pour l’égalité des droits et la solidarité.

 

ENSEMBLE!
Mouvement pour une alternative de Gauche Écologiste et Solidaire

Bagnolet, le 21 janvier 2023


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