Le RESU rappelle que la paix de Poutine et de Trump, serait la soumission du peuple ukrainien au mépris du droit international. Une paix munichoise en faveur de l’agresseur russe… Ce traité de « paix » donnerait l’avantage au pays agresseur, qui a rompu avec le droit international, contre l’agressé.
Pour une paix juste et durable en Ukraine, plus que jamais, renforcer le soutien à la résistance du peuple ukrainien
Par le Comité français du RESU. Le 13 mai 2025.
Une guerre impérialiste russe
Le RESU rappelle que :
C’est Poutine qui a déclenché la guerre en envahissant l’Ukraine dans une logique impérialiste de conquête d’un pays indépendant. Poutine a toujours exposé clairement les buts de la guerre d’agression qu’il mène depuis 2014
La paix de Poutine et de Trump, c’est la soumission du peuple ukrainien au mépris du droit international
Les propositions de « paix » de Poutine, rappelées le 28 mars 2025, équivalent à la capitulation de l’Ukraine agressée par le pays agresseur russe.
Quant à la sécurité de ce qui restera de l’Ukraine, amputée de 20 % de son territoire, Donald Trump s’en contrefiche. Il reste vague sur le soutien militaire des USA et renvoie cela aux États européens.
Donald Trump, de fait, a conforté l’agresseur Poutine et proposé un partage impérialiste : il reprend les objectifs de guerre de Poutine, et impose à l’agressé un racket colonial des richesses du sous-sol de l’Ukraine au profit des États-Unis ; Trump applique l’« America First » avec cynisme et mépris.
Une paix munichoise en faveur de l’agresseur, la Russie…
Tout au long des « négociations », les bombardements russes sur les infrastructures civiles ukrainiennes sont allés croissant. Et Poutine, malgré les gages de son complice de la Maison-Blanche, continue à pousser son avantage.
La proposition de paix de la dernière chance, comme les USA la qualifient, a considérablement renforcé Poutine, reprenant son « récit » et ses revendications :
Le traité de « paix » Trump-Poutine donnerait l’avantage au pays agresseur, qui a rompu avec le droit international, contre l’agressé.