Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
faisons la grève féministe !
Par Florence Ciaravola (commission féministe d’ENSEMBLE!), le 28 février 2024.
Dans le monde entier, depuis plusieurs années, la grève féministe prend de l’ampleur.
Face aux attaques de beaucoup de gouvernements, des droites et extrêmes droites, du patriarcat toujours bien vivant, les femmes résistent.
Faisons du 8 mars une journée de grève féministe: pour rappeler que nous sommes loin de l’égalité dans le travail certes, mais pas que.
Les inégalités subies par les femmes sont liées à un rapport de domination qui couvre toutes les situations de la vie des femmes et des minorités de genre : leur place dans la société, dans la sphère publique, mais aussi privée.
La grève féministe ne se limite pas au travail salarié, mais s’étend dans tous les domaines : grève des tâches ménagères, des activités productives et reproductives… Profitons-en pour nous réapproprier les espaces publics, pour manifester…
Faisons grève contre les inégalités salariales et professionnelles persistantes dont découlent les inégalités au chômage et à la retraite.
Rappelons que le manque d’autonomie économique des femmes est une des sources de la violence sexiste et sexuelle.
Faisons grève pour le droit à choisir d’avoir un enfant ou pas.
Faisons grève pour des Services Publics de la petite enfance et de la perte d’autonomie.
Faisons grève contre les violences sexistes et sexuelles.
Faisons grève avec les femmes sans papiers confrontées à la surexploitation et aux discriminations.
Faisons grève pour imposer, contre les discours réactionnaires, une éducation non-sexiste.
Faisons grève en solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, et victimes de viols de guerre; en solidarité avec toutes celles qui se défendent pour recouvrer leur liberté et leurs droits.
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