Macron développe la pauvreté, nous exigeons des droits !

Le gouvernement maintient une réforme de l’assurance chômage dont la nocivité est largement reconnue : diverses dispositions de baisse des allocations ont d’ailleurs été suspendues pour ne pas aggraver la crise sociale, l’ensemble – pour la première fois depuis des années – des organisations syndicales en condamnent « l’injustice ».

Au 1er juillet et après, des dizaines de milliers de personnes vont voir leurs revenus largement réduits. Des chômeurs et surtout des chômeuses vont se retrouver au niveau des minimas. Sans les actions de solidarité populaires, nous aurions connu une crise alimentaire. Ni les grandes organisations caritatives, ni les solidarités de proximité ne pourront répondre à l’appauvrissement programmé par la réforme. Pourquoi ce gouvernement, qui a mis l’UNEDIC en déficit, prétend-il faire payer les seul·es chômeurs ou chômeuses, en économisant un milliard sur les plus précaires ?

Ce gouvernement de privilégié·s, ignorant des difficultés de la vie des 10 ou 11 millions de pauvres, ose encore dire que les minimas sociaux – qui représentent en un an ce que gagnent nos milliardaires en quelques minutes – sont une rente de situation qui dissuade la recherche d’emploi !

Pour Ensemble !, il faut que l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives s’unissent dans une campagne pour empêcher cette politique qui développe la misère pour favoriser les riches.

Au-delà de ce refus, il faut, par la solidarité, imposer « personne en dessous du seuil de pauvreté » et garantir à toutes et tous la sécurité dans un système de protection sociale qui applique le préambule de la constitution qui précise que chacun·e a : « le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». Nul besoin d’argent magique, il suffit de faire contribuer les 5 % les plus riches qui détiennent plus du tiers du patrimoine (et qui continuent à gagner des centaines de milliards pendant la crise).