Emmanuel Macron a déclaré dans son discours sur l’Europe à la Sorbonne que seule la politique européenne permettra de répondre aux pénuries de médicaments. Le collectif Médicament Bien Commun s’inscrit en faux contre ces vaines promesses. Nous relayons leur texte.

Big Pharma
« Tout leur art est pure grimace » (Molière)

Par Collectif Médicament Bien Commun1http://medicament-bien-commun.org/, le 2 mai 2024.

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Emmanuel Macron a déclaré dans son discours sur l’Europe à la Sorbonne que seule la politique européenne va nous permettre de répondre aux pénuries de médicaments que nous vivons2« Cette politique qui, seule, va nous permettre de répondre aux pénuries de médicaments que nous vivons ou au sujet d’accès aux patients »..

Qu’en est-il de cette politique ? Les pénuries de médicaments essentiels redoublent et les prix exorbitants de certains rendent les situations de plus en plus angoissantes pour les patients et les professionnels de santé.

La pandémie de COVID a rappelé avec force l’importance cruciale des traitements pharmaceutiques pour notre santé et l’état de la société. Ainsi que les compétences et le dévouement des salariés, personnels du système de santé et de l’industrie pharmaceutique.

En même temps, la pandémie a mis en évidence les carences du système de santé. Alors que la France dans les années 1970 était le deuxième pays en termes de découverte de nouveaux médicaments, il apparaît qu’elle ne dispose plus des capacités de recherche et de production pour répondre aux besoins.

Emmanuel Macron, plus généralement le gouvernement et l’État, ne sont pas dans l’ignorance de cette situation. Depuis des décennies ont été déversés des dizaines de milliards d’euros aux industries pharmaceutiques sous forme d’exonérations d’impôts et de crédits impôts en soutien à la recherche.

Dans l’immédiat vient d’être débloqué 1,7 milliard d’euros, toujours au profit de l’industrie du médicament, pour un développement de la recherche et de la production.

Mais pour quel résultat ? À l’évidence, la question n’intéresse ni le Chef de l’État ni le gouvernement.

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Notes
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    « Cette politique qui, seule, va nous permettre de répondre aux pénuries de médicaments que nous vivons ou au sujet d’accès aux patients ».