Le 23 septembre, ont eu lieu des manifestations contre les violences policières, le racisme systémique, pour les libertés publiques et la justice sociale. Depuis, de nombreuses actions de soutien au peuple palestinien ont été interdites. Un collectif de personnalités veut agir pour garantir les libertés d’expression et de manifestation, lutter contre les violences policières et contre toutes les discriminations.

Pour un sursaut des libertés fondamentales, 300 personnalités se mobilisent

Par un collectif. Le 23 novembre 2023. Tribune publiée par Libération.

Le 23 septembre, nous étions des dizaines de milliers à marcher dans toute la France contre les violences policières, le racisme systémique, pour les libertés publiques, la justice sociale. Ces marches, organisées à l’appel d’un vaste collectif d’associations, de syndicats, de partis politiques et de collectifs militants des banlieues populaires ont été un moment fondateur dans la riposte nécessaire face à la dégradation continue des droits fondamentaux.

Depuis, les dramatiques événements en Israël-Palestine ont donné lieu à de nouvelles attaques contre les libertés publiques de la part du gouvernement : des consignes d’interdiction de certaines manifestations de soutien au peuple palestinien heureusement contrecarrées par le Conseil d’État, la multiplication des amendes dressées de manière arbitraire lors de manifestations, l’interpellation à son domicile par la police et la mise en garde à vue du secrétaire général de la CGT 59 pour un tract appelant à manifester.

La répression des contestations écologiques, sociales et démocratiques atteint un niveau inédit. Beaucoup des techniques policières de répression ont souvent été appliquées aux populations racisées des quartiers populaires dans un silence assourdissant, alors que leurs habitants affrontent déjà des discriminations dans l’accès au logement, au travail, et dans d’autres pans de leurs vies. Mais à l’heure actuelle, où les urgences sociales et climatiques se font de plus en plus pressantes, les gouvernements successifs banalisent aussi les violences et les intimidations judiciaires contre les salarié.es en lutte, les militant.es écologistes et plus globalement toutes celles et ceux qui se battent pour un avenir meilleur.

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