Le projet de loi « plein-emploi » a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, mardi 10 octobre, grâce au soutien de la droite.
Surveiller la détresse sociale
Par Étienne Adam et Jean-Claude Mamet. Le 11 octobre 2023
La bande à Macron continue sa politique antisociale. Mardi 10 octobre, le projet de loi « plein emploi » porté par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a été voté avec 310 voix contre 251.1https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/actualites-accueil-hub/adoption-du-projet-de-loi-pour-le-plein-emploi
Députés et sénateurs tenteront de négocier, dans les prochaines semaines, une version commune du projet de loi, déjà adopté en juillet par le Sénat.
Avec les contre-réformes sur l’assurance chômage, ceci concerne quasiment 1/3 du salariat. Cela ne peut que retenir notre attention.
Pourtant, c’est dans l’indifférence quasi générale que se déroulent les débats !
Une tribune publiée par Mediapart tente d’attirer l’attention.
Droit au travail ou surveillance de la détresse sociale ?
« Travailler plus longtemps », avait ordonné le gouvernement Macron avec la contre-réforme des retraites. Avec la loi dite « plein emploi » et « France Travail », il passe maintenant à la mise sous surveillance des travailleurs·ses, des privé·es d’emploi, des jeunes, des personnes au RSA ou en situation de handicap.
Le mouvement social du début de 2023 a notamment révélé une aspiration à un travail qui ait du sens, du point de vue social et écologique, accompagné d’une augmentation des salaires alors que l’inflation, les profits et les dividendes grimpent en flèche.
Mais face à la situation difficile, voire dramatique, d’un nombre croissant de personnes, la seule réponse d’Emmanuel Macron et son gouvernement vise à imposer un parti-pris pro-business.
Dans ce contexte, la création de « France travail » est illusoirement présentée comme le moyen de défendre le plein emploi pour toutes et tous.
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Notes
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