Contre Darmanin et son monde, le 18 décembre et après

À quelques semaines du 18 décembre,  Journée internationale des migrant·es, CONTRE DARMANIN ET SON MONDE Liberté, Égalité, Papiers !, des initiatives se précisent dans de nombreuses villes.

Les initiatives des associations, les 5 et 6 décembre, et celles des collectifs de la Marche des Solidarités se renforcent. Depuis l’Appel publié le 24 août, «  Immigration : isoler le ministre de l’Intérieur, le vaincre », les discussions soulevées ont contribué à démystifier l’espèce de « tri » entre les bon·nes immigré·es à utiliser et les rejeté·es. Pour ces dernier·ères les OQTF devraient devenir automatiques et sans délais.

Nous avons à affronter une bataille dans laquelle l’hégémonie de l’extrême-droite veut s’imposer. Il suffit de voir l’utilisation scandaleuse et raciste de la mort de la petite Lola, l’escalade des postures à droite et jusqu’à Macron lui-même. Ce drame souligne surtout les faibles moyens de suivis médicaux et psychiatriques en France.

Il sera possible de mettre en échec la future loi Macron-Darmanin- Dussopt. Contre les Ciotti, Zemmour, Darmanin et Le Pen, nous nous appuyons sur la baisse continue du niveau de racisme. En 2000, 43% des Français·es interrogé·es se disaient plutôt ou un peu racistes. Cette année 2021, 15% des répondant·es se disent plutôt racistes. Cette proportion est en baisse continue depuis 20 ans. (Rapport 2021 de la COMMISSION NATIONALE CONSULTATIVE DES DROITS DE L’HOMME, 24 mars 2022, La Documentation française).

L’initiative de Thierry Marx pour les droits de celles et ceux qui travaillent dans la restauration rejoignent les analyses de François Héran. Donnons leur juste place à celles et ceux qui vivent ici et dont le travail est déjà indispensable.

Pour répondre aux argumentations qui se prétendent « géo-politiques », une tribune, publiée début décembre, propose : « Coordonnons les revendications décoloniales et la promotion des droits fondamentaux des migrant·es et immigré·es ». La lutte contre les mesures anti-immigration est inséparable de lutte pour l’émancipation des rapports de domination néocoloniale.

La bataille en cours se poursuivra en janvier. Dans les semaines à venir, il faut reprendre l’idée, avancée par diverses organisations, d’Assemblées locales les samedis du mois de janvier, contre la loi telle qu’elle sera vraiment précisée et soumise au vote. Lui résister et la vaincre ne peut se faire dans le seul cadre du Parlement.

 


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